Diabolo et compagnie

Méphisto me racontait qu'il avait passé quelques mois au séminaire. Là, il avait une petite amie, jeune novice qui voulait devenir soeur. Il l'appelait son amante religieuse. Et nous en rions beaucoup.

Il racontait aussi comment il volait le flacon d'eau bénite du presbytère, et qu'il en versait dans un verre de sirop de menthe. C'est ainsi qu'il sirotait sa "menthe religieuse" le diable !

Mais moi je préférais mettre de l'eau gazeuse dans la menthe, dégustant mon diaobolo menthe avec Méphisto.

Mon dieu que nous étions jeunes et irrévérencieux, je n'avais pas encore lu le Faust de Goethe, ni vu "les visiteurs du soir".

A Hambourg

Voilà. c'est dimanche et je n'irai pas à la messe et inutile de me demander pourquoi.

La cathédrale de Nantes a brûlé hier, et après Notre Dame de Paris, on se demandera quoi faire de nos monuments religieux qui brûlent.

Je ne voulais pas d'une reconstruction de la flêche de Violet le Duc, je voulais quelque chose de nouveau, d'inédit, de laîque aussi et surtout, pour déchristianiser le monument, quelque chose de moderne, de futuriste, un pyramide du Louvre pour Notre Dame, une tour Eiffel pour Notre Dame, quelque chose qui s'inscrirait dans le nouveau monde postpandémique.

Regardons ce qui se passe en Turquie qui ré-islamise la cathédrale Saint Sophie d'Istambul, et ne cométtons pas la même erreur. Il nous faut laîciser les monuments religieux quand nous y invertions de l'argent public.

Cessons de jouer au diabolo avec la religion ! 

Amen !

A Hambourg