Faire et défaire

Pénélope faisait durant le temps d'attente en défaisant la nuit ce qu'elle tissait le jour. Ulysse, lui, ne le savait pas. 

De nombreux artistes peintre en plein doute ou traversant une crise de confiance ou une angoise de perte de créativité, ou bien encore, à la lueur d'une féroce autocritique, ont détruit les oeuvres qu'ils avaient gardées et accumulées dans leur atelier, en autodafé salvateur, en espérant reproduire le miracle du Phoenix.

De nmbreux écrivasins ont jeté dans la ceminés des pages et des pages d'écritures reniées sous l'impulsion salvatrice de l'autocritique, ou simplement pour ne pas se noyer sous la médiocrité ou la routine.

Combien de chef d'eouvres révèlent aux rayons X sous leur peau des ébauches médiocres ou des croquis maladroits. Combien de brouillons pour le roman du siècle ? Combien d'oeufs cassés avant de trouver la recette parfaite ?

Faire et défaire. Refaire aussi.

Ecouter la critique, faire son autocritique, ne pas rester figer sus sa première idée, songer à surprendre, à innover, à changer, à métisser.

Peinture de l'artiste chilien Lobsang Durney (Bahia Utopica galeria de arte)

Cet enfermement pandémique nous a invité à penser, à prendre le temps de penser, à réfléchir, à voir les choses autrement, à prendre de la distance, à mesurer le temps et la distance avec les choses, avec les gens et avec les idées.

Il est un temps pour faire et un pour défaire, un pour construire et l'autre pour détruire. 

La philosophie aidera aussi.

La lecture est une aide précieuse.

Les arts et la culture sont indispensable à ces processus.

Chacun peut trouver la forme et les moyens d'améliorer son auto-estime.

Quel sera le vôtre ?