Putain de mois

Il était une fois la peur, c’était il y a un mois.

La Terre tremblait, l’onde se répercutait dans l’océan qui, tel un boomerang, revenait frapper le littoral chilien réveillé tragiquement en pleine nuit par une secousse trop forte (8,8 sur l’échelle de Richter), trop longue (plus de trois minutes) et trop suivie de répliques (on ne les compte plus).

C’était il y a un mois mais c’était hier.

 

C’était il y a un mois, mais que signifie une mois quand le temps est arrêté ?

Pour les gens qui ont tout perdu, c’est une éternité.

Pour ceux qui ne dorment pas bien depuis un mois, c’est une insomnie.

Pour ceux que ca a choqué, surpris, appeuré... qu’importe si c’était hier ou l’année dernière.

La cicatrice sera longue à se refermer.

 

C’était il y a un mois, au Chili, et déjà, le monde a oublié.

C’était il y a un mois, au Chili et la vie continue.

Mais rien ne sera tout à fait pareil.

NB : vous pouvez retrouver tous les articles de ce blog sur le thème du terrible tremblement de terre du 27 février 2010 dans la nouvelle catégorie "Terremoto 2010" créée pour l'occasion :  
http://bertrand-bertrand.over-blog.com/categorie-11397731.html

Comments

[Olivier]

Haïti ? C'est où ?
Chili ? Ils mangent des haricots rouges là-bas ?
Nous sommes tous en Misérie. Mais nous ne le savons pas encore.

Silence camarade, le capital reprend ses droits.

Bon courage à toi,
Olivier

[Bertrand]

@ Olivier
Merci Olivier.
Et Amen pour tous...

[brigetoun]

oublié sans doute pas, au moins ceux que cela a vraiment touché - perdu sa place dans les gazettes, oui comme à peu près tout ce qui dure

[Bertrand]

@brigetoune
Ca va, ca vient... Les feuilles mortes... ou avant qu'elles meurent...