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C'est vague !
Avant de choisir de vivre à Valparaiso, j'ai vécu 10 ans à Paris,
ville qui a confirmé son ancrage à gauche.
Auparavant j'ai passé quatre ans à Toulouse,
ville qui vient enfin de virer à gauche.
Encore avant, je fus trois ans étudiant à Pau,
ville qui a eu les couilles de dire NON à Bayrou en restant à gauche et respecte ainsi le souvenir d'André Labarrère.
Les dix-huit années antérieures, je les passais à Mont-de-Marsan,
préfecture des Landes qui vient de passer dans l'escarcelle du canard à trois pattes "Modem+UMP", ce qui, au pays du foie gras est sans doute de mauvais augures.
Vu du Chili, ces élections municipales ont donc pas mal boulversé le paysage politique francais...
Ainsi, cette page dans un journal de droite du Chili en ce lundi post électoral.
Je ne vous cacherai pas mon plaisir de lire la longue liste des villes et des départements (on oublie trop souvent l'importance des élections cantonales) ayant basculé à gauche.
Mais, je me suis souvenu des cinq dernières années passées...
Et, en y regardant de plus près, finalement,
c'est une autre affaire.
Non, il n'y a pas de trucage, ni de photoshop...
Et cela résume assez bien le sentiment qui domine l'analyse que je fais de ce scrutin avant tout local.
Petite piqûre de rappel : après la ré-élection à l'africaine (82%) de Chirac devant Le Pen et son refus orgueilleux de refaire les élections en 2002, c'est une large victoire de l'UMP qui s'en suivit parce que les francais ne voulaient plus de la cohabitation.
Que s'est-il passé ensuite ?
La droite gouvernementale a perdu toutes les élections locales (les municipales, cantonales et régionales) ainsi que le référendum sur la Constitution européenne.
Toutes ces défaites électorales n'ont pas empêché la droite au pouvoir d'appliquer toujours plus durement une politique au service des nantis, du patronnat, libérale, rigide, discriminatoire, arrogante et sans complexe.
Ensuite, sans doute pas assez sonnés ou parfaitement naïfs, les Francais ont élu Sarkozy et une nouvelle assemblée toute acquise à l'UMP pour le servir.
Alors quoi ? La droite perd les élections municipales de 2008 ?
Et alors ?
Ce ne va pas l'empêcher de poursuivre ce travail de sape
qui consiste à taper sans relache sur les plus fragiles, les plus pauvres, les plus démunis, ceux contre qui ont peut taper sans risque, pour plaire aux petites gens en jouant pleinement la corde sensible du populisme le plus abject.
Combien d'expulsés en 2008 ?
Combien de "rafles" en 2008 ?
Combien de durcissement des lois sur les Etrangers ?
Combien d'augmentation de la consultation médicale ?
Combien d'allègement d'impôts pour ceux qui en paieraient trop ?
Combien de salariés licenciés ?
Combien d'échaufourées dans les cités ?
Combien d'entreprises délocalisées ?
Combien d'aller retour en jet privé et de vacances aux Baléares pour notre Président ?
Alors, voter dans sa ville pour la gauche, c'est bien.
Mais la politique d'un pays se décide avant tout à la tête de l'exécutif (Président de la République) avec l'assentiment du pouvoir législatif (Assemblée Nationale)...
Alors, encore quatre années à subir ?
ville qui a confirmé son ancrage à gauche.
Auparavant j'ai passé quatre ans à Toulouse,
ville qui vient enfin de virer à gauche.
Encore avant, je fus trois ans étudiant à Pau,
ville qui a eu les couilles de dire NON à Bayrou en restant à gauche et respecte ainsi le souvenir d'André Labarrère.
Les dix-huit années antérieures, je les passais à Mont-de-Marsan,
préfecture des Landes qui vient de passer dans l'escarcelle du canard à trois pattes "Modem+UMP", ce qui, au pays du foie gras est sans doute de mauvais augures.
Vu du Chili, ces élections municipales ont donc pas mal boulversé le paysage politique francais...
Ainsi, cette page dans un journal de droite du Chili en ce lundi post électoral.Je ne vous cacherai pas mon plaisir de lire la longue liste des villes et des départements (on oublie trop souvent l'importance des élections cantonales) ayant basculé à gauche.
Mais, je me suis souvenu des cinq dernières années passées...
Et, en y regardant de plus près, finalement,
c'est une autre affaire.
Non, il n'y a pas de trucage, ni de photoshop...Et cela résume assez bien le sentiment qui domine l'analyse que je fais de ce scrutin avant tout local.
Petite piqûre de rappel : après la ré-élection à l'africaine (82%) de Chirac devant Le Pen et son refus orgueilleux de refaire les élections en 2002, c'est une large victoire de l'UMP qui s'en suivit parce que les francais ne voulaient plus de la cohabitation.
Que s'est-il passé ensuite ?
La droite gouvernementale a perdu toutes les élections locales (les municipales, cantonales et régionales) ainsi que le référendum sur la Constitution européenne.
Toutes ces défaites électorales n'ont pas empêché la droite au pouvoir d'appliquer toujours plus durement une politique au service des nantis, du patronnat, libérale, rigide, discriminatoire, arrogante et sans complexe.
Ensuite, sans doute pas assez sonnés ou parfaitement naïfs, les Francais ont élu Sarkozy et une nouvelle assemblée toute acquise à l'UMP pour le servir.
Alors quoi ? La droite perd les élections municipales de 2008 ?
Et alors ?
Ce ne va pas l'empêcher de poursuivre ce travail de sape
qui consiste à taper sans relache sur les plus fragiles, les plus pauvres, les plus démunis, ceux contre qui ont peut taper sans risque, pour plaire aux petites gens en jouant pleinement la corde sensible du populisme le plus abject.
Combien d'expulsés en 2008 ?
Combien de "rafles" en 2008 ?
Combien de durcissement des lois sur les Etrangers ?
Combien d'augmentation de la consultation médicale ?
Combien d'allègement d'impôts pour ceux qui en paieraient trop ?
Combien de salariés licenciés ?
Combien d'échaufourées dans les cités ?
Combien d'entreprises délocalisées ?
Combien d'aller retour en jet privé et de vacances aux Baléares pour notre Président ?
Alors, voter dans sa ville pour la gauche, c'est bien.
Mais la politique d'un pays se décide avant tout à la tête de l'exécutif (Président de la République) avec l'assentiment du pouvoir législatif (Assemblée Nationale)...
Alors, encore quatre années à subir ?
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