Lectures de qualité

En ce moment, j'ai beaucoup de chance dans mes lectures.

Ce n'est pas souvent que j'enchaine autant de bons livres.

Du coup, en cette période d'achat obligé sous le sapin en plastique,

je vous livre les derniers titres qui m'ont réellement transporté.

 

Fort, inattendu, avec une part de l'intrigue réussie au Chili et à Valparaiso,

je veux d'abord rendre hommage à "Grâce leur soi rendue" de Lorette Nobécourt.

Un style riche et savoureux, une intrigue subtile et une crudité de vie comme on en trouve peu dans la littérature de qualité.

Ensuite, trés surprenant mais tellement original c'est le livre

"Naissance d'un pont" de Maylis de Kerangal, qui nous transporte dans un envirronenemt et un monde peu décrit de nos jours alors qu'il est en plein dans cette mondialisation que l'on nous vend partout. Sauf que dans le cas de ce roman, ce sont les personnes qui importent davantage que l'internationalisation. Très bien écrit, beaucoup de sensibilité et de subtilité pour parler d'un thème a priori loin d'être sexy : la construction d'un pont.

Ensuite, le coup de poing dans l'estomac de mn étrenel favori au Nobel, je veux parler de l'ouvrage "Le rabaissement" de Philip Roth. Encore une fois, on se laisse piéger par l'intrigue qui ne va jamais là où il semble vouloir nous mener l'auteur, et une fois encore, Roth ne nous épargne rien de la cruauté de la vie, des miséres dûes à la petitesse de l'homme, de la femme, et de la maltratance permanence de toute sorte de sentiment, dans une banalité suffoquante.

On sourira donc davantage avec "Lorsque j'étais une oeuvre d'art" d'Eric-Emmanuel Schmidt, bien que, entre les ligne, c'est un mon bien cruel que Dénonce l'auteur ici, à travers une quasi invraisemblante histoire qui nous permet de toucher du doigt toute l'ambiguité de la spéculation dans le monde de l'art à une époque où de plus en plus les apparences et une beauté stereotypée et marchandisée semblent vouloir faire tourner le monde.

Et si l'on veut rire encore davanatge sans quitter le monde de l'art, on suivra Jean-MIchel Ribes et son irresistible "Musée haut - Musée bas", après quoi on n'entrera plus voir une expo de la même facon.

Offert par un ami connu au Chili, "La part du colibri" de Pierre Rabhi m'a permis de remettre mes pendules écologiques à l'heure. Petit opuscule indispensable pour commencer à réfléchir `quoi faire et comment faire chacun et touts ensemble pour sauver la planète, sans se compliqueer la vie ni le porte monnaie ni le cerveau. Beau, simple, primordial.

Et pour finir, je suis en train de prendre beaucoup de plaisir à lire :

"L'amour avant que j'oublie" de Lyonel Trouillot. Simplement touchant, humain, sensible, merveilleusement nostalgique, aimant et d'une belle écriture.

 

Comments

[Shaya]

Merci pour cette sélection ! Je note tout ça... Les miennes se trouvent désormais sur http://alombredesnenuphars.over-blog.com.


Bonne fin du monde ;) ! A bientôt.

[Bertrand]

@Shaya
Tiens, je vais aller voir ca de `plus près...
La fin du monde est passée, on peut passer enfin à autre chose.