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Saint Bertrand
On n'est jamais mieux servi que par soi-même.
Donc, en ce jour de Saint Bertrand, bienvenue chez moi !
Comme une suite à l'article précédent, un peu en réponse à certains commentaires et parce que mon ego ne passe plus les portes, tant ma tête enfle à l'instar de mes chevilles, depuis que la Fée Marianne s'est penchée enfin sur mon berceau !
Donc, encore une fois, bienvenue chez moi !
Retournons ensemble en Patagonie, dans mon village !
Clic pour devenir sudiste ?
Puerto Bertrand, charmante bourgade de bout du monde, perdue quelque part au bord d'une certaine Carreterra Austral, au bord du Lago Bertrand (tant qu'à faire dans la mégalomanie ! Sur ce point Delanoë peut aller se rhabiller, surtout depuis qu'il a appuyé le baptême d'une place de
Notre Dame de Paris en "Jean-Paul II"... pour quelqu'un qui n'a jamais caché son homosexualité et qui doit sans doute avoir souffert de perdre quelques amis victimes du sida, connaissant la responsabilité de l'Eglise en général et de JPII en particulier dans une part de l'échec de la lutte contre le sida dans le monde [et ce n'est pas la peine de venir me chercher sur le sujet, ou alors après être venu au Chili voir ce que le catholicisme a produit et produit encore comme « délicieux naufrages ».] )
Bon Puerto Bertrand n'est pas un port, du moins pas comme nous l'entendons aujourd'hui.
Il fut un temps de conquêtes et d'explorations durant lequel la Patagonie chilienne n'était accessible que par la côte, l'océan, les fjords, les embouchures de rivières ou de fleuves, les étroits passages, les canaux naturels. Toutes les villes et villages étaient donc des port, des embarcadères, des pontons et leur nom reste un témoignage de cette époque.
En revanche el lago Bertrand est bel et bien un lac, magnifique, pur, d'un bleu intense, entouré d'une nature quasi vierge, au milieu de nulle part et qui donne naissance à un cours d'eau ayant le plus gros débit du pays (quand on me reproche de trop parler et trop fort, je me dis que ce lac porte bien son nom !) : le Rio Baker.
Bon, il y a bien aussi au Chili une Isla Bertrand, flanquée derrière l'Isla Navarino, inaccessible, isolé, froide, sauvage. Ce n'est pas l'envie qui me manque d'aller y mettre les pieds, mais le temps.
Voilà, bienvenue chez moi, enfin, je voulais dire, sur ce blog bien sûr, car le Chili n'appartient à personne [à part quelques dizaines de richissimes crésus qui se partagent des millions d'hectares achetés aussi sous Pinochet]
et Puerto Bertrand encore moins !
Moi-même, je ne suis pas à vendre !
En revanche, ce blog... hum, comment dire ? "c'est moi qui l'ai fait !"
Et cette invitation au voyage, chaque jours plus suivie, me donne des ailes.
Mais pour garder les pieds sur terre, heureusement, il y a des gens comme Nicolin qui sans jamais m'avoir rencontré me connaissent bien :
Clic pour remercier Nicolin !
Alors, ajoutons juste « Ni dieu ni maître ! », juste pour rire.
Et « Hasta la victoria, siempre.. venceremos ».
Et bonne fête à tous les Bertrand qui passeraient par là.
Donc, en ce jour de Saint Bertrand, bienvenue chez moi !
Comme une suite à l'article précédent, un peu en réponse à certains commentaires et parce que mon ego ne passe plus les portes, tant ma tête enfle à l'instar de mes chevilles, depuis que la Fée Marianne s'est penchée enfin sur mon berceau !
Donc, encore une fois, bienvenue chez moi !
Retournons ensemble en Patagonie, dans mon village !
Clic pour devenir sudiste ?Puerto Bertrand, charmante bourgade de bout du monde, perdue quelque part au bord d'une certaine Carreterra Austral, au bord du Lago Bertrand (tant qu'à faire dans la mégalomanie ! Sur ce point Delanoë peut aller se rhabiller, surtout depuis qu'il a appuyé le baptême d'une place de
Notre Dame de Paris en "Jean-Paul II"... pour quelqu'un qui n'a jamais caché son homosexualité et qui doit sans doute avoir souffert de perdre quelques amis victimes du sida, connaissant la responsabilité de l'Eglise en général et de JPII en particulier dans une part de l'échec de la lutte contre le sida dans le monde [et ce n'est pas la peine de venir me chercher sur le sujet, ou alors après être venu au Chili voir ce que le catholicisme a produit et produit encore comme « délicieux naufrages ».] )
Bon Puerto Bertrand n'est pas un port, du moins pas comme nous l'entendons aujourd'hui.
Il fut un temps de conquêtes et d'explorations durant lequel la Patagonie chilienne n'était accessible que par la côte, l'océan, les fjords, les embouchures de rivières ou de fleuves, les étroits passages, les canaux naturels. Toutes les villes et villages étaient donc des port, des embarcadères, des pontons et leur nom reste un témoignage de cette époque.
En revanche el lago Bertrand est bel et bien un lac, magnifique, pur, d'un bleu intense, entouré d'une nature quasi vierge, au milieu de nulle part et qui donne naissance à un cours d'eau ayant le plus gros débit du pays (quand on me reproche de trop parler et trop fort, je me dis que ce lac porte bien son nom !) : le Rio Baker.
Bon, il y a bien aussi au Chili une Isla Bertrand, flanquée derrière l'Isla Navarino, inaccessible, isolé, froide, sauvage. Ce n'est pas l'envie qui me manque d'aller y mettre les pieds, mais le temps.
Voilà, bienvenue chez moi, enfin, je voulais dire, sur ce blog bien sûr, car le Chili n'appartient à personne [à part quelques dizaines de richissimes crésus qui se partagent des millions d'hectares achetés aussi sous Pinochet]
et Puerto Bertrand encore moins !
Moi-même, je ne suis pas à vendre !
En revanche, ce blog... hum, comment dire ? "c'est moi qui l'ai fait !"
Et cette invitation au voyage, chaque jours plus suivie, me donne des ailes.
Mais pour garder les pieds sur terre, heureusement, il y a des gens comme Nicolin qui sans jamais m'avoir rencontré me connaissent bien :
Clic pour remercier Nicolin !Alors, ajoutons juste « Ni dieu ni maître ! », juste pour rire.
Et « Hasta la victoria, siempre.. venceremos ».
Et bonne fête à tous les Bertrand qui passeraient par là.
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