Le déclin du Monde ?

Dernière minute… changement de programme :
le journal Le Monde publie un article sur Valparaiso, ICI.
Merci à Bruno et Eric de m’en avoir avisé (leur deux blogs sont très bien aussi)
Cet article est intitulé "Le déclin de Valparaiso"
mais il aurait dû s’appeler le "déclin du Journal le Monde"
Comme je l’ai mis en réponse au commentaire d’Eric :
Je n'ai pas souvent l'envie ou l'opportunité d'insulter Le Monde, mais cet article est une vraie "merde" !
N'importe quel crétin avec le guide du Routard sur le Chili (qui est aussi presque une vraie merde sur les pages de Valparaiso, parce qu’il est fait n’importe comment par un mec qui travaille n’importe comment [je ne crains pas le procès, je suis au courant de tout]), le Lonely Planet et 15 minutes sur Internet (même sans venir ici), vraiment n’importe quel type aurait pondu le même texte digne d'un première année de science po qui n’a jamais foutu les pieds en dehors de l'Europe !
C'est gentillet, comme une carte postale de touriste lassé et borgne, partiellement faux, superficiel, plein de clichés, de choses rebattues, sans originalité, sans finesse, ramené aux mêmes sempiternelles rengaines qui agacent les oreilles telles des antiennes insupportables.
Indigne travail de ce journal !
Rencontrer trois types et faire un article après une ballade digestive ?
J'exagère à peine ! Et je n'ai même pas envie d’argumenter ou d’épiloguer. Tellement je suis affligé par tant de platitude.
Ca sent les vacances au journal, les stagiaires aux manettes, l’ennui devant le tour de France après la chute en bourse médiatique du coup de boule de Zidane !
Si l'auteur Michel Faure lit ces lignes, par hasard, qu'il m'excuse pour la violence de mes mots, je ne lui en veut pas, mais qu'il m'explique comment il a travaillé. Je ferai un droit de réponse ici-même ! Promis juré craché !
Je ne suis ni journaliste, ni écrivain, ni critique médatique, c'est en simple lecteur habitant Valparaiso depuis plus d'un an que je réagis.
Pour finir, le texte illustrant la photo est : "Regardant l'horizon chimérique de la mer et du ciel, édifiée sur les pentes de la Cordillère des Andes, la ville de Valparaiso a longtemps nourri l'imaginaire des poètes et des aventuriers." Etonnnant non ? pour le soi-disant journal de référence de France !
Pendant que Le Monde s'enrichit avec ce genre d'article, mon blog gagne en fréquentation (blog rank 80 ce soir pour les spécialistes), ca me rassure.
Merci à tous ceux qui passent par là !
(rajouts du lendemain :
-je n'avais pas lu l'interview en plus de l'article, interview pire que l'article
- ici, je me refuse d'argumenter et vous renvoie dans les/mes commentaires, ICI)

Comments

[bertranD]

@christophespbben voilà t'as tout compris.. sauf que ce ne sont pas que des conneries, c'est aussi un manque de sérieux, un foutage de gueule, et de grosses fautes...Va voir sur les liens et tu auras davantage de précisions...

[christophespb]

Ca, ca arrive quand on aime bien l endroit ou l on est...et que l on voit les conneries qui se disent dessus...non ?

[laurence]

salut bertrand!
g passé 3 mois a valpo l'année derniere pour un stage
je suis arrivée par hasard sur ton blog car j'essayais justement de trouver d réactions sur l'article qui est paru dans Le Monde; une amie m'avait aussi envoyé le lien parce qu'elle était très étonnée de ce ki étai écrit étant donné ke je ne lui en avait pas du tout fait la même description
enfin bref, ravie de voir que les critik pleuvent sur le con ki a écrit cet article et les cons kil a rencontrés histoire que les européens gardent bien une image pourrie de l'Amérique du sud


Laurence

[Bertrand]

@Zgurmerci pour ce comm très clair, détaillé et qui touche juste.Je n'ai pas argumenté sur mn blog, je l'ai fait sur un autre...Notant les erreurs, iexactitudes, lacunes, ignorances et maladresses...La déception vient aussi en fait de l'impression de travail bâclé...Et, c'est vrai qu'a`rès on se diot que tous si tous les sujets sont bâchés comme ca... ca craint !

[Zgur]

J'ai remarqué comme beaucoup que sur les sujets que l'on connait, on détecte beaucoup d'erreurs dans les articles (parties prises pour le tout, erreurs de noms, prononciations totalement farfelues dans l'audiovisuel, etc.). Et dans Le Monde aussi, sur Valparaiso. Il y a longtemps que Le Monde ne mérite plus son qualificatif de "référence".Le commentaire laissé par certains est :"chaque fois que l'on connait bien un sujet, il y a une déception lorsque l'on découvre l'article sur ce thème dans la presse."Ce commentaire ne navre.Ce dont il s'agit ici et souvent ailleurs,  ce n'est pas de la déception.C'est de l'erreur factuelle, de la connerie pure et de l'invention.Du mensonge par omission ou volontaire aussi parfois.C'est ce que Jean pierre Tailleur appelle du mal-journalisme (comme il y a la mal-bouffe), qui a souvent peu à voir avec l'idéologie, plutôt avec le manque de moyens, et beaucoup avec le manque de contrôle des faits dans la presse française.C'est plus grave que de la déception, qui pourrait venir d'une différence de point de vue assumée ou venir d'un parti pris idéologique différent du lecteur lui aussi assumé par le journaliste. En effet, c'est plus insidieux puisqe si cela existe sur les sujets que je connais et que je maitrise, cela doit aussi exister sur les sujets pour lesquels je n'ai que peu de moyens - ou de temps- de vérification (encore qu'avec Internet, cela est plus facile aujourd'hui qu'hier). Et donc on doit me raconter beaucoup de conneries/bullshit dans les journaux.Alors comment leur faire confiance ? Hein ? Dis-moi !Donc on Ne leur fait PAS confiance,Donc on utilse son cerveau,Donc on exerce son esprit critique,Donc on evite la pensée automatique et le suivisme béatMais il faut aussi faire profiter les autres de son esprit critique et les encourager à developper le leur.Mais c'est plus exigeant et plus fatigant.Certains renoncent mais comme disait Chruchill"We will never surrender "Allez,Banzaï !!Zgur