Pour un jeudi toujours plus bleu

"Encore un matin

 un matin pour rien
Une argile au creux de mes mains
Encore un matin
Sans raison ni fin
Si rien ne trace son chemin"

Ha lala lala,

je fredonnne Jean-Jacques Goldman...

C'est grave docteur ?

 En fait, je vois du bleu partout aussi, docteur...

Le bleu de la mer, le bleu de la Terre,

le bleu du ciel et des maisons de Valparaiso.

Le bleu du Curacao et des schtroumphs,

le bleu des Gauloises et du Viagra,

le bleu de travail aussi.

                                                  La femme est belle quand elle lutte

Le travail est une lutte... bleue, sans doute !

La lutte est un travail qui peut donner des bleus et du blues.

Mais trop de bleu tue le bleu.

Schtroumphicide ?

La Terre est bleue comme un orange,

et le poète est mort.

Et l'Homme tue la Terre,

parcequ'au lieu d'y respecter le bleu,

il noircit tout.

L'homme est noir.

Noir de pétrole, noir de chaebon, noir de polution.

Noir d'idées noires, de guerres qui brûlent et tuent,

L'Homme détruit et supprime tous les bleus pour ne laisser que celui de l'âme.                                                  "Je suis l'homme bleu qui attend"

Que jeudi soit bleu

et tous les jeudi du monde soient bleu,

toujours plus bleu.

"Encore un matin
Qui cherche et qui doute
Matin perdu cherche une route
Encore un matin
Du pire ou du mieux
A éteindre ou mettre le feu"

Merci Jean-Jacques !