Cher pays de mon...

... tic tac tic tac... DRIIIIIIIIIIIIIIIINNNGGGGG

Mais, la semaine dernière je suis passé deux fois par Paris…
Etonant non ?
La première fois, cela s’est produit par une translation mentale en passant dans une rue piétonne de Concepcion, et hop… j’étais place Vendôme
en face du Ritz…

                                                            Clic ?
Je dormais non loin de là, mais dans un hôtel qui n’avait rien à voir avec le Concorde ou le Crillon. Mais les noms français m’envahissaient, jusque dans le musée le mieux coté de la ville qui avait une exposition temporaire d’un Français… Ils sont partout sacrebleu !
Et toujours la rengaine des élections dans la tête… comme une antienne…

Concepcion, cette ville résistante de la dictature, celle à l'énergie universitaire la plus forte du Chili, celle où le Musée national des beaux arts est allé placer courageusement une extension, une galerie dans un Mall, dans une galerie marchande, pour aller à la rencontre des gens, là où ils se rendent le plus en masse… hélas !
L’art, à la portée de tous le monde, gratuitement, gracieusement, généreusement. Quand dans le même temps, Beaubourg devient payant et inaccessible…
L'art ne doit pas faire peur, il doit attirer et plaire.
L'art doit être accessible et se rendre accessible, comme les artistes.

Et puis, quelques jours plus tard, je suis retourné à Paris,
à l’occasion du très beau film « Va vis deviens » au milieu duquel le héros (un enfant érythréen élevé dans une famille juive d’Israël) part étudier la médecine à Paris…
La séquence a duré peut de temps, mais cela m’a procuré une d’impression étrange, comme si je venais tout d’un coup d’ouvrir une fenêtre donnant
sur les rues de Paris… Cela m’a fait comme un courant d’air puissant et ravageur…
Et puis la fenêtre s’est refermée, le film a continué de dérouler sa pellicule
et quand je suis sorti de la salle, j’étais bel et bien au Chili.
Au Chili, avec son soleil, ses cheveux longs, ses petits bus bruyants et polluants, ses vendeurs ambulants, son rythme nonchalant, sa simplicité, son humilité, sa jeunesse.
Et partout disséminées, de petites touches françaises…
Comme de petites photos d’illustrations, comme des parfums de boulangeries, comme des sourires d'enfants, comme des notes de musiques.

                                                                 Clic ?
Parce que tous les marins du monde ont un jour posé le regard sur la baie
de Valparaiso, ou bien ont rêvé de le faire…
Je suis comme un marin à terre… à Valparaiso.

Comments

[un grand grand ami]

bertrand quel est ton metier dans ce pays tu es artiste photographe glandeur informaticien au fait tu sais que maintenant que tu es parti on a une superbe equipe de france foot bon je te laisse je dois aller crapauter ce week au pays basque

[UN GRAND AMI]

BONJOUR BERTRAND COUSTOUTOU PEUX TU ME METTRE DES PHOTOS DE COMMERCES CHILIEN SUR TON BLOG UN INDICE SUR MON IDENTITEE JE SUIS PLUS VIEUX QUE TOI ET J AI PERDU SOUVENT AU TENNIS CONTRE TOI BISOUS

[La Marmotte qui louche]

Les petites touches de France qui nous la rappellent et nous la font aimer... on en vient à oublier les malotrus qui se battent à coups d'insultes basses pour en prendre le contrôle.

[l enfant tare]

Uand les images nous font voyager et rêver...  soupoudré s'un subtil nuage de nostalgie... @ bientot :0113:

[Moorea]

Alors je dois être un marin ou je l'ai été dans une autre vie !!!Bon vent matelot !!