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Feu !
Aujourd’hui, je laisse cet espace vide. Et puis je vous avais fait le coup du silence complice.
Comme un pause virtuelle.
Je vous avez déjà offert la pause du 12 juillet.
Cette fois-ci, je ne veux pas vous mentir, je ne veux pas vous ennuyer.
Je ne sais même pas si vous continuez à venir ici aussi nombreux qu’il y a deux semaines.
Je vous offre un monologue auquel peut-être vous ne répondez même plus, qui sait ?
Loin de tout, sans ordinateur, je suis bien incapable de savoir si tout fonctionne bien comme je l’ai prévu.
Car je me trouve au milieu des montagnes
comme je serais derrière un grand mur.
Clic ?
En même temps, je ne vous cache pas que je redoute de retourner devant un ordinateur. Je sais que je vais aller frénétiquement consulter les statistiques et saliver à l’idée d’avoir des dizaines de commentaires intéressant, croustillants, pertinents, enrichissant, comme la plupart d’entre-vous m’en avez déjà offerts.
Je sais aussi que ce que j’ai fait pour ce voyage,
je ne le referai pas pour le prochain.
Parce que je n’aime pas refaire deux fois la même chose, mais aussi parce que je traîne toujours un fonds de culpabilité de vous avoir un peu menti.
Si peu.
Alors, ici, aujourd’hui, je vous donne la parole.
Profitez-en parce que je ne suis pas là et donc pas en mesure de vous répondre, de vous contredire ou de vous rembarrer.
Je voudrais juste que vous en profitiez pour me dire ce que vous pensez
de ce Blog.
Pour ne rien vous cacher, le voyage continue, mais il va un peu changer de formule, d’aspect, de raison d’être, d’idées, mais pour m’aidez à prendre mes décisions, à faire des choix et à prendre le bon chemins, je n’ai besoin ni de carte, ni de boussole, ni de duvet ou de couteau suisse, j’ai besoin de confiance en moi, d’élan que les mots des autres m’apportent, d’encouragements et de conseils.
Alors, dans la mesure ou j’apprécie votre regard, vos idées, vos mots,
vos commentaires, vos critiques, vos opinions, vos interventions…
Allez-y… Feu !
Clic ?
Et je vous préviens, s’il n’y a pas cent commentaires aujourd’hui,
je reste en Patagonie !
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