Bush béé face à l'invisible

Le vote négatif du Congrès américain au sauvetage élaboré par l'équipe du Président Bush n'est en rien surprenant et pas forcément alarmant.
Cela montre, enfin, combien Bush est, depuis toujours, un incapable.
Sauvé du ridicule et de l'imcompétence par une injuste invasion irakienne,
au nom d'une lutte contre un terrorisme basé ailleurs,
après les terribles attentats pour lesquels l'irak n'est pour rien
mais qui permirent de souder un pays en déconfiture
autour de son Président (mentant sans honte jusque devant le Conseil de Sécurité),
Bush enfin montre son vrai visage,
incapable de réunir les gens de son propre camp
dans des temps aussi difficiles.
Comme quoi, la célèbre maxime "protégez-moi de mes amis, mes ennemis je m'en charge"
lui sied parfaitement.
Mais, venant du camp républicain,
le vote de défiance à un plan qui a tout l'air d'une nationalisation au rabais
d'un sytstème financier en ruine, n'est en rien une surprise.
Ils sont partisans d'un libéralisme économique sans la moindre dose d'interventionnisme
et préfère s'amputer un membre que de devenir esclave.
D'autant plus, que nombreux croient en la fameuse doctrine de la main invisible qui
régule et arrange les marchés économiques.
Une main invisible qui risque de coûter très cher.... mais à qui ?
Qui jouent avec l'argent des autres depuis si longtemps,
tout en se remplissant grassement les poches ?
Qui a pris des risques inconsidérés,
au mépris des autres, des institutions
et des règles élémentaires économiques ?
Et qui va perdre, vraiment de l'argent ?
Où est l'éthique de l'économie libérale ?
Quelle est son objectif et sa doctrine ?
Pourquoi n'entend-on aucun mea culpa de personne ?
Qui sont les responsables ?
Tout cela donne l'impresion d'un immense gachis orchestré par l'homme invisible, avec ou sans les main idoine...
Et pendant ce temps-là,
le Chili annonce à la fois une période d'austérité,
mais se dit blindé et prêt à toute épreuve,
sans peur,
sans reproche
et sans mentir aussi ?