Un vendredi sans poisson ?
Je voudrais écrire sur les poissons.
Vous dire en premier lieu (pas le poisson) que ls poissons au Chili
ne sont bien sûr pas tout à fait les mêmes qu'en France ou ailleurs,
forcément, le Chili possède 4000 kilomètres de côtes sur l'océan Pacifique
dans l'hémisphère sud, rien à voir avec la côte landaise de ma jeunesse.
Sur les cartes des restaurant on peut lire :
Congrio
Pas tout à fait le congre que l'on craint.
Corvina
Reineta
On n'aura pas de pattes de grenouilles !!!
Merluza.
Bien meilleur que le merlu de chez nous
Mais il y a beaucoup à dire sur le poisson au Chili.
Parce que ses 4000 kilomètres de côtes en ferait un paradis de la pêcheç,
si les grandes compagnies internationnales n'étaient pas venues râcler les fonds et détruire les bas fonds.
Et puis dans lesw canaux patagoniques il y a aussi le poisson d'élevage,
largement apporté en premier lieu par les NOrvégiens
qui trouvèrent au Chili un terrain de jeu ou les règles étaient beaucoup plus permissives que chez eux.
Polution + produit chimique + hormones + mauvais droit du travail
= meilleur rentabilité.
Jusqu'à ce qu'un maudit virus vienne casser la machine.
Les Norvégiens ont venu aux locaux avant la ruine.
Ca ne donne pas envie d'acheter du saumon d'élevage au Chili.
Et puis le Chilien préfère la viande, que voulez vous y faire ?
D'autant que dans les supermarchés,
le poisson est beaucoup plus cher que la viande.
Mais la viande parfois est bien dégeulasse.
Les estomacs s'en souviennent.
En ce moment, les pêcheurs artisanaux, eux aussi,
protestent contre les politique de quotas, les manques de moyens,
l'absence d'aide des institutions et
ils dénoncent l'abandon de leur secteur
et de leur culture de la part des gouvernants.
Parce que ce foutu pays au libéralisme ancré commme un religion
a laissé la pêche devenir un vrai bizness où les petits pêcheurs n'ont pas leur place.
Elevage, productiuon de farine de poiusson, exportations mondiales,
ouverture des eaux territoriales aux compagnies étrangères...
Tout est fait pour que les pêcheurs artisanaux disparaissent.
Ils sont pourtant la base culturelle et parfois aussi la base économique de petits villages flanqués au milieu de rien.
Des milliers de familles subsistent grâce à la pêche.
Qui s'en soucie ici ?
Pas les requins de la finance,
ni les baleines du Sénat,
ni les pieuvres de la bourses.