un peu de politique
Les résultats du premier tour des élections présidentielles en France de la semaine dernière m'ont décu. Ils m'ont également surpris.
Je n'ai pas eu trop d'une semaine pour digérer et savoir quoi dire.
D'abord l'abstention.
Sur ce point, je recommande la lecture de ce texte, chez Zgur :
On peut ainsi d'abord lire les chiffres réels et non d'abstraits pourcentages qui trompent, enfument et donnent une fausse idée des résultats réels.
Je pense qu'il est important que la population sache combien de gens vote pour qui.
Un peu plus de 10 millions de votants pour Hollande, un peu mois de 10 millions de votants poour Sarkozy, pour quasi 9 millions et demi d'abstentionnistes, soit davantage que les 6 millions et demni pour Marine Le Pen ou les 4 millions pour Mélenchon.
Les six autres candidats reúnis cumulent moins que le total des abtsentionnistes, alors que pèse l'opinion d'un Bayrou et ses 3 millions et des brouettes ?
A quoi servent les pourcentages sinon à simplifier l'analyse jusqu'à l'erreur.
Surpris des résultats parce que je m'attendais à davantage de participation, parce que je croyais qu'il y aurait aussi davantage de "réactions" de la part des Francais, c'est à dire un peu plus votes en faveurs des candidats "contestataires" ou "différénts " comme Mélenchon. Le Pen, Joly principalement. ET finalement, les votes sont à l'image de la campagne qui elle même reflète sans doute l'ambiance générale en Métropole... je suppute, puisque je me trouve à 12 000 kilomètres et la tête à l'envers.
Décus également parce que je pensais que des candidats comme Mélenchon ou Joly récolteraient davantages de suffrages et Le Pen et Sarkozy beaucoup moins. Et finalement, le scrutin révèle une idéologie actuelle en France avec laquelle je suis en désaccord, trop à droite, trop conservatrice, trop anxieuses, trop encline à l'argument sécuritaire, au confort, à la tranquilité et frileuse pour la prise de risque, le changement ou la réaction vive et utopiste. Une France recroquevillée sur elle-même et aveugle aux changements qui s'opèrent autour d'elle, mais également en elle-même. Et la campagne électorale d'entre-deux-tours prend des allures de transactions mesquines et gagne-petit, frôlant les pires idéologies pour mieux les amadouer. Ca ronronne... et tout le monde s'endort ou presque.
Ce n'est pas comme ca que la France va relever les défis de demain, l'hyper développement des BRIC's, la hausse sans fin du prix du pétrole et donc des denrées alimentaires, la main mise abjecte de l'insdustrie transnationale agroalimentaire sur la nourriture du monde entier et l'abandon de la liberté d'opinion aux mains des cohortes de croyants embrigadés par les pires milices prosélystes de l'évangélisme ou d'autres croyances religieuse ou presque.
Il reste qu'il va falloir voter dimanche prochain et voter pour, pas voter contre ni s'abstenir, ni gribouiller un bulletin nul, ni jouer pour les blancs qui ne servent à rien.
Votons pour la gauche, ou du moins ce qu'il en reste.
Votons pour ceux qui sont soi-disant davantage sensibles à l'humain qu'à la Bourse, à l'éducation et à la santé plutôt qu'à l'héritage.
Votons pour ceux qui ablolirent la peine de mort, pour ceux qui offrirent les semaines de congers payés, à ceux qui pensèrent au RMI, à la CMU, à l'AME, à ceux qui instaurèrent les 35 heures, etc.
La gauche d'abord,
à babord toute !
RAJOUT de dernière minute, deux articles à lire et à relire :