Qui a vu l'année 2012 ?
Avant-hier je recois de la part d’un ami le mail suivant : « Je lisais ton blog et un truc qui est dessus depuis le début de ce blog m’a fait coucou de la main… « …pour une France sépia… » 2012 c’est bientôt ! Faut que tu rentres ! On peut pas être président de la France à Valparaiso ! Ca ne s’est jamais vu ça ! ha non !”
Bon bon bon.
En bon ami je me suis empressé de lui répondre.
Mais je ne vous ferai part que de quelques extraits de ma réponse.
En revanche, ici, je vais enrichir ma réponse,
Puisque c’est de quelque chose de ce foutu blog dont il est question.
C’est vrai qu’en colonne de droite de ce blog figure en bonne place et depuis presque 3 ans, un texte qui avait pour objectif l’année 2012 et ses prochaines élections.
Au tout début, je disais me présenter « pour une France sepia » et puis en cours de route, 2012 s’approchant et la probabilité d’un retour en France s’éloignant, j’ai changé le contenu pour déclarer que je ne me présenterais pas.
Il faut dire aussi que je me trouvais aux USA au moment de la réélection de Georges Bush, et au Chili pour celle de Sebastian Piñera, que j’étais à Paris pour l’élection à l’africaine de Chirac et du raz-de-marée UMP qui s’en suivi.
Bref, j’en ai soupé des élections !
Mais voici ce que j’ai répondu au commentaire reçu :
« Alors bon, d'abord, merci de
[…] de me rappeler mes engagements politiques... rire...
Entre émotion réellement ressentie et nostalgie logique, entre amusement et orgueil (aussi),
je te répondrai par une pirouette, comme si souvent je le faisais et continue de le faire avec les amis comme toi... Mais cette fois une pirouette à la chilienne...
Ici beaucoup choisisse (par nécessité souvent) de vivre au jour le jour. Dépensant le soir l'argent gagné le matin, buvant plus que de raison ou mangeant comme s'ils allaient ensuite pratique une
grève de la faim... Et ils illustrent leur attitude par un "quien vio mañana?" que l'on pourrait traduire par un "qui a vu demain ?". Cousine américaine de notre bon classique "carpe diem", cette
locution leur permet aussi de ne pas croire aux promesses de lendemains qui chantent, aux remboursements de dettes... Mais c'est aussi une manière de botter en touche ou de faire l'autruche. Car
nombreux redoutent ce lendemain, même si un tremblement de terre vient une nouvelle fois rappeler qu'on est peu de choses. […]
Mais, bien avant 2012, nous avons bien l'intention de venir faire campagne en France en 2011, c'est à dire cette année-même ! […] crois-moi, nous en profiterions pour passer du temps à arpenter
les musées, les galeries et les livings de nos amis.
Néanmoins, malgré tous les filtres que j'utilise pour décortiquer les nouvelles et les infos par Internet, je m'inquiète de ce qui se passe en France, entre politique et économie, entre le social
et la vie de tous les jours... et les Français (nombreux) qui passent par ma galerie ne me rassurent pas. »
Mais en temps utile, je saurai mettre mon grain de sel pour les prochaines élections présidentielles soient dignes de ce que le nom de France continue de colporter partout dans le monde… (avec ses ratés comme dernièrement en Tunisie !)