La justice pédale

9 Février 2012 , Rédigé par Bertrand Publié dans #Vive le sport

Parfois, on se prend à rêver que le monde s'améliore... un peu.

Par exemple quand des sportifs, sieurs Contador et Ullrich, reconnus coupables de dopages, sont interdits de compétition et privés de titre par une instance donquichottesque.

(je vous rappelle que le meilleur endroit sur le dopage est là http://www.dopage.info/)

Hypocrisie permanente, la situation sportive du dopage est sa lutte est un cachesexe ridicule...

Pour deux punis, combien de millionaires ?

Pour deux punis combien de morts prématurées "sans explication" ?

Pour deux punis combien de fraudes ?

Peut-on, à l'instar des drogues dure s ou douces et autres vices comme la cigarette ou l'alcool, laisser faire ceux qui souhaitent prendre des risques et jouer avec leur corps ? Et laisser librement les sportifs se doper ?

Car enfin, on invente des règles, des lois et des limites de comportements personnels soi disant au nom de la santé d'autrui (pour le protéger donc) a des fins de lutter contre la triche ? N'est-ce pas donquichotesque ?

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MANUEL

09/02/2012 23:22

Nous allons essayer de faire un effort. Dans mon dernière article, je voulais simplement expliqué que je considérais le sport professionnel comme un business, et non pas comme du sport. Le sport ne doit engendrer que du plaisir, dans sa forme la plus naturelle, sans aucun dopants, et autre tricherie. En ffaites, le sport professionnel n'existe que parce qu'il existe des clients, des téléspectateurs, qui paient pour un spectacle. Le sport n'est pas un spectacle. Dans ces conditions, et pour ma part, je considère que si des professionnels veulent absorber des médicaments en tout genre, cela ne me regarde pas, cela ne regarde que le fisc, parce qu'il y a des enjeux financiers... Dans le cadre d'un sportif qui se dope, pour augmenter ses propres performances, n'a aucune conséquence, sur ma propre santé ou celle des spectateurs, n'engendre aucune perte financière pour aucune société... Dans ces conditions, je ne vois pas vraiment le problème à part peut-être, que cela ne rentre pas dans le cadre de la législation des fédérations. Je connais peut-être mal ce sujet, mais le dopage des sportifs, me semble-t-il, est liée à l'argent des sociétés qui les embauches.

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Bertrand

10/02/2012 15:16

@Manuel Certes nous ne serons sans doute jamais vraiment d'accord sur la facon de voir le sport professionnel... Le sport certes est plaisir, mais c'est avant tout une activité physique qui ne nécessite pas forcément de règles ou de loi... Je fais du footing tout les jours par exemple. POur courir mieux, je bois un mélange de café et boisson énergisante... dopage ? sportive ou cetle des autres sera une profession ou un métier, du moins une activité à laquelle ils se consacreront pour vivre ou pouir avoir un statut professionnel. Dèslors, le sport cese d'être sport et devient activité professionnelle avec tout ce que cela peut impliquer : obligations, devoirs, rentabilité... Et rapidement deux aspects vienne t prédominer, le bizness et le spectacle. Et tous les sports ne sont pas logés à la même enseigne. Le football d'un côté, le curling de l'autre. Dèslors qu'il est bizness, les enjeux transforment les règles et donc les comportements et donc les aspects de rentabilité, l'argent devient plus important que les résultats sportifs (tanpis si un club ne gagne pas pourvu que la vente de maillots floqués rapportent aux actionnaires). Dèslors qu'il est spectacle, il doit répondre à d'autres type d'exigences : divertissement, attractions, suspense, records, aventures, racontant une histoire, appelant une suite... pour remplir les colonnes des médias et attirer un public. Qu'importe la défaite si l'audimat a été bon... Et le dopage donc ? Avant le dopage il y a la triche : la femme était en fait un homme, le jeune de 15 ans en avait 18, l'aileron de la voiture n'avait pas les dimensions requises, le footballeur simule la faute et s'écroule dans la surface de réparation, le voilier n'avait pas franchi la bouée, etc. Avant le dopage il y avait la débrouille : le pot belge avec café et autres stimulants légaux vendus en pharmacie, les jeunes adolescentes que l'on pousse à la grossesse pour déveloper certaines hormones, les régimes alimentaires, les amphétamines, les nouvelles drogues, les transfsions sanguines, les stages en altitudes... Donc ca a toujours triché, avant la télévision et les actionnaires des clubs. La meilleure loi antidopage reste la phrase de Coubertin : l'important est de participer. Le reste est tragédie humaine. Tous les sportifs savent quand ils se dopent et comment faire. Ce q'ils ne savent pas toujours est pourquoi... pression sportive, familiale, sociale ? Frustration, mal être ? Mais attention, l'activité de haut niveau produit la dopamine qui est un puissant psychoactif... Tous drogués les portifs ? Beaucoup hélas plongent dans la toxicomanie lorsqu'ils cessent le haut niveau ? Il est vain de croire que l'on peut lutter efficacement contre le dopage à partir du moment que l'on voit que les lñaboratoire et autres savants fous passent leur temps à chercher la parade contre les tests ou de nouvelles molécules. Il vaut mieux s'attaquer aux idées, à la philosophie même du sport... Pour ma part, je trouve stupide de punir un footballeur parce qu'il a fumé un joint trois jours avant un match... le jopints c'est culturel et génerationnel dans ce cas, et aps du dopage ! A suivre ...

@tom

09/02/2012 16:57

Ca fait un moment que je pense qu'il faudrait créer pour chaque sport et chaque compétition une catégorie "dopés" et une catégorie "clean". Ca ne marcherait pas longtemps, d'abord parce que certains "clean" trouveraient des moyens de tricher; mais surtout parce que cela serait édifiant de comparer les performances des uns et des autres, et le grand public n'y trouverait pas son compte... Mais dans le fond, oui, je suis pour la liberté d'user son corps comme on veut. Après tout, on peut bien se faire injecter du botox et remplir de silicone...

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Bertrand

09/02/2012 20:12

@tom Moi aussi j'y avais pensé à un sport sans limite qui créerait certainement des monstre de foire mourant en direct d'ailleurs, pour le bonheure de l'audimat... mais dans le "clean", ca tricherait aussi, car ca fait aussi partie du jeu, du sport et de la nature humaine. Avec tout ce que les gens absorbent comme substances (antidépresseurs, anxyolitiques, vitamines artificielles, omega3, oligoélements, bifidus, boissons énergisantes, et autres aaloperies), on devrait foutrre la paix aux sportifs... no ?

MANUEL

09/02/2012 15:29

Cela fait longtemps que je unités article, je voulais réagir à celui -ci. D'après ce que tu nous explique, tu es accuse la justice de s'occuper plus particulièrement des sportifs qui se droguent plutôt que de s'occuper de problèmes plus grave ? A moins que je n'est pas très bien compris le sens de ton texte, pour ma part, je pense que les sportifs professionnels ne doivent pas tricher, parce qu'il y a des enjeux financiers. En qu'eux-mêmes concerne les autres sportifs, personnellement ils peuvent bien fumer ou se droguer cela ne regarde que même.

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Bertrand

09/02/2012 20:09

@Manuel Disons que je pense que nous gaspillons notre argent et notre forcer à lutter cointre la triche en arguant de la propre santé des sportifs professionnels qui choisissent (souvent d'ailleurs malgré eux) de mettre leur corps à rudes épreuves pour participer à des compñétitions davantage pour gagner que pour participer et par la fautes d'enjeux économiques et financiers qui les dépassent mais qui usent et abusent d'eux. Autrement dit, je trouve que lka lutte contre le doapge sert davantage les intérêts économique que sportifs. Si l'on parle de jeux et de sport, la triche en fait partie. Le seul problème réside quand la tricherie est associée à beaucoup d'argent, dans ce cas là beaucoup font vite le lien avec le vol... Les frontières sont mince et les intérêts énormes... On ne doit donc pas s'étonner de ce qu'il se passe... Les courses cyclistes affichent des performances inhumaines, les records en athléwtisme et natation pleuvent comme par hasard à chaque grande compñetition internationnale et finalement tout le monde s'en fout, puisque tout le monde en profite... Même les laboratoires d'analyse en profitent puisqu'on les paye pour l'analyse, pourquoi serainet-ils opposés à une source substancielle de revenus ? Beaucoup de monde triche partout et tout le temps, et pas seulement dans le sport. Dépasser la limites de vitesse sur route de campagne, conduire après avoir bu trois bières, ne pas tout déclarer aux impôts, dir qu'on a baisé avec dix filles l'été dernier, copies sur son voisin à la dernière interro... Soyons libre et surtout, pour le sport spectacle qui brasse des millions, cessons les déoenses inutiles qui poussent à l'hypocrisie et l'aveuglement !