Café ou coca ?
Il y a quelques jours je vous faisais une petite diatribe sur l’absence de café au Chili.
Et puis, avant-hier, je suis allé en boire un dans un nouvel endroit moderne qui va importer du café de Colombie, 100% arabica. Comme quoi, comme je vous le disais, on est sur la bonne voie au Chili, la bonne voie de la qualité… et du snobisme ! (avec moi, on en sort pas… rire… jamais content le Bertrand).
Bon, cette allusion à la Colombie qui tombe comme un cheveu sur le café encore fumant n’est sûrement pas fortuite. Je ne vous mènerai pas en bateau, ni en charrette, ni en carriole, ni en brouette…
Clic ?
Certains se sont souvenus que cette photo avait paru sur ce Blog… il fallait la retrouver…
Car cette photo, je l’ai bien prise en Colombie, lorsque le Cap Blanco a fait escale à Cartagena de los Indios. Une ville ancienne, coloniale et magnifique.
Alors, bien sûr, vous serez nombreux à grogner de la difficulté de reconnaître le pays du continent américain… sauf que les linguistes émérites et les habitués au voyage sauront que au Chili ou en Argentine
on dit LA Popular et non EL Popular France…
Non, je ne me moque pas de vous, je vous transmets de la science…
Parlons un peu de Colombie, état ravagé par la corruption, la pauvreté, les méfaits du trafic de drogues, l’ingérence Yankee, la proximité du Canal de Panama et ses deux côtes océaniques.
Regarder une carte permet aussi de comprendre les enjeux géopolitiques.
Clic ?
C’est ainsi que j’ai fait escale des deux côtés de la Colombie, mais ne suis pas descendu à la seconde, de nuit, à Buenaventura, dangereux port. Car les endroits dangereux sont légions en Colombie, surtout la nuit. Les mafias, les trafics mais aussi la violence issue de la pauvreté, de la misère et de la petite délinquance sont les fléaux qui en dissuadent plus d’un de déambuler dans le pays.
Mais n’oublions pas que l’Histoire a découpé une tranche de la Colombie pour faire Panama et construire le Canal dans un autre pays.
N’oubliions pas que c’est la lutte armée et militarisée contre le trafic de drogue qui crée les mafia et les tensions… alors, certes, la drogue, c’est mal… mais si les pays développés se demandaient plutôt pourquoi les gens (et plus particulièrement les jeunes) aiment à se droguer, si l’on faisait davantage de prévention au lieu de dépenser des millions pour attraper et mettre en prison de pauvre petits dealer (qui sont davantage des victimes que des dangers), si on arrêtait de stigmatiser les usagers de drogues qui sont avant tout des personnes malades, alors les besoins en substances seraient sans doute en baisse et la culture de la coca reviendrait à des proportions raisonnable pour la consommation locale qui existe depuis la nuit des temps. Mâcher des feuilles de coca permet de supporter l’altitude et la dureté du travail et a de nombreux autres avantages.
Interdire la production de coca comme le font les USA en Colombie ou en Bolivie c’est comme si ils voulaient interdire les vignes dans le Bordelais au prétexte de lutter contre l’alcoolisme (qui est aussi un fléau).
Ne soyons pas naïfs, l’ingérence yankee au prétexte de la lutte contre la drogue est aussi une manière d’entrer dans le pas et de faire d’autres choses. L’ingérence est-elle une bonne chose de la part d’un pays qui cherche par tous les moyens à s’accaparer les ressources énergétiques et à vendre tout ce qu’il produit ?
Bon, je finirai par une question : Y a-t-il de la coca dans la composition du Coca Cola ? Si oui, quel scandale ! Et personne ne dit rien ?
Oh, et puis non, une autre petite chose.
Un secret de marin pour se réveiller à l’aube pour son tour de garde : deux cuillères de nescafé dans un coca-cola… effet garanti !
Et puis, avant-hier, je suis allé en boire un dans un nouvel endroit moderne qui va importer du café de Colombie, 100% arabica. Comme quoi, comme je vous le disais, on est sur la bonne voie au Chili, la bonne voie de la qualité… et du snobisme ! (avec moi, on en sort pas… rire… jamais content le Bertrand).
Bon, cette allusion à la Colombie qui tombe comme un cheveu sur le café encore fumant n’est sûrement pas fortuite. Je ne vous mènerai pas en bateau, ni en charrette, ni en carriole, ni en brouette…
Clic ?
Certains se sont souvenus que cette photo avait paru sur ce Blog… il fallait la retrouver…
Car cette photo, je l’ai bien prise en Colombie, lorsque le Cap Blanco a fait escale à Cartagena de los Indios. Une ville ancienne, coloniale et magnifique.
Alors, bien sûr, vous serez nombreux à grogner de la difficulté de reconnaître le pays du continent américain… sauf que les linguistes émérites et les habitués au voyage sauront que au Chili ou en Argentine
on dit LA Popular et non EL Popular France…
Non, je ne me moque pas de vous, je vous transmets de la science…
Parlons un peu de Colombie, état ravagé par la corruption, la pauvreté, les méfaits du trafic de drogues, l’ingérence Yankee, la proximité du Canal de Panama et ses deux côtes océaniques.
Regarder une carte permet aussi de comprendre les enjeux géopolitiques.
Clic ?
C’est ainsi que j’ai fait escale des deux côtés de la Colombie, mais ne suis pas descendu à la seconde, de nuit, à Buenaventura, dangereux port. Car les endroits dangereux sont légions en Colombie, surtout la nuit. Les mafias, les trafics mais aussi la violence issue de la pauvreté, de la misère et de la petite délinquance sont les fléaux qui en dissuadent plus d’un de déambuler dans le pays.
Mais n’oublions pas que l’Histoire a découpé une tranche de la Colombie pour faire Panama et construire le Canal dans un autre pays.
N’oubliions pas que c’est la lutte armée et militarisée contre le trafic de drogue qui crée les mafia et les tensions… alors, certes, la drogue, c’est mal… mais si les pays développés se demandaient plutôt pourquoi les gens (et plus particulièrement les jeunes) aiment à se droguer, si l’on faisait davantage de prévention au lieu de dépenser des millions pour attraper et mettre en prison de pauvre petits dealer (qui sont davantage des victimes que des dangers), si on arrêtait de stigmatiser les usagers de drogues qui sont avant tout des personnes malades, alors les besoins en substances seraient sans doute en baisse et la culture de la coca reviendrait à des proportions raisonnable pour la consommation locale qui existe depuis la nuit des temps. Mâcher des feuilles de coca permet de supporter l’altitude et la dureté du travail et a de nombreux autres avantages.
Interdire la production de coca comme le font les USA en Colombie ou en Bolivie c’est comme si ils voulaient interdire les vignes dans le Bordelais au prétexte de lutter contre l’alcoolisme (qui est aussi un fléau).
Ne soyons pas naïfs, l’ingérence yankee au prétexte de la lutte contre la drogue est aussi une manière d’entrer dans le pas et de faire d’autres choses. L’ingérence est-elle une bonne chose de la part d’un pays qui cherche par tous les moyens à s’accaparer les ressources énergétiques et à vendre tout ce qu’il produit ?
Bon, je finirai par une question : Y a-t-il de la coca dans la composition du Coca Cola ? Si oui, quel scandale ! Et personne ne dit rien ?
Oh, et puis non, une autre petite chose.
Un secret de marin pour se réveiller à l’aube pour son tour de garde : deux cuillères de nescafé dans un coca-cola… effet garanti !
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