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Invitation au voyage

No we can't à Cuba !?

23 Avril 2009 , Rédigé par Bertrand Publié dans #La crise rend aveugle

Cuba risque d'être le petit scrupule du nouveau président américain,
scrupule au sens originel latin du petit caillou dans la chaussure...
Une sorte de "je t'aime moi non plus" qui s'est transformé en thème collectif
durant le très intense et surprenant dernier sommet des Amériques.
Mais Obama, seul contre tous, joue là sa crédibilité sur le continent américain.
Tous les pays réclament la fin du blocus de l'île,
mais Obama, même s'il a assoupli les conditions de voyages dans l'île
ainsi que libéré les sommes transférables entre familles,
ne veut pas lâcher le morceau.
Quels sont les obstacles qu'il refuse de franchir ?
Pourquoi prend-il le risque de se mettre toute l'Amérique latine à dos ?
Personne n'est dupe, tous savent que le régime castriste est imparfait,
qu'il n'y a pas d'élections mais des prisonniers politiques,
que Cuba s'apparente davantage à une dictature qu'à une démocratie,
mais la majorité des pays d'Amérique du sud ont connu des dictatures féroces,
des coups d'état sanglant, des régimes trortionnaires,
et ils sont tous devenus des régimes démocratiques,
et ce sont ces même pays qui demandent à Obama
de laisser libre Cuba de respirer,
et de la laisser changer et évoluer sans la contrainte d'un blocus
qui n'a fait qu'aggraver la situtation cubaine
et pousser à davantage de radicalisme un régime qui n'en demandait pas tant.
Et nombreux sont les dirigeant à se rendre désormais dans l'île
sans craindre les représailles de Washington,
comme ce fut le cas récemment de la preisenta Bachelet.
Ces pays ne sont pas castristes, ils sont juste soucieux
de reconstruire une famille,
considérant qu'il manquait un frère à la réunion familiale.
(et même deux, puisque le président du Nicaraga
a voulu aussi que l'on reconnaisse Porto Rico)
Obama dans son discours durant le sommet
a laissé entrevoir une lueur d'espoir,
mais il a aussi dit que si les USA changent,
les autres pays d'Amérique doivent aussi accepter de changer.
Il considère que la balle est dans le camp de Cuba,
et Cuba ne veut rien entendre tant que le blocus sera maintenu.
Quel est le risque réel de lever le blocus ?
Pas celui de la contamination idéologique ou politique.
Pas celui du terrorisme.
Encore mois un risque économique, Cuba est ruiné.
En irait-il de l'orgueil, de la vanité ?
On attend que le YES WE CAN s'applique aussi à Cuba.
YES WE CAN lever le blocus !
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