Comme un lundi... au Chili
Comme vous êtes nombreux à venir ici pour avoir des nouvelles fraîches du Chili,
je vais jouer les présentateurs de TV...
Ici, Valparaiso...
Valparaiso, une ville parfaitement câblée !
Ce week-end, à l'instar de la France ridiculisée par la République Tchèque,
le Chili a fait pàle figure dès le premier tour de la Coupe DAvis, écrasé 5-0 par la Croatie.
L'absence de Fernando Gonzalez, numéro 5 à l'ATP ne saurait faire oublier que la forte communauté d'origine croate au Chili devait être ravie de cette confrontation et ecore plus de la victoire qui permettra peut-être d'oublier les longues années durant lesquelles les Croates étaient appelés Yougoslaves...
Depuis hier, le Prince Charles et son épouse Camila font une visite officielle au Chili
et devrait venir éviter de marcher dans une crotte de chien errant dans les rues de Valparaiso.
Valparaiso où nombreuses sont les maisons de style anglais arborant des bow-windows,
de l'époque où, dit-on, les Anglais ne souhaitant pas sd'installer avec les Chilien mal odorants,
ont commencé d'investir une autre colline devenue depuis,
pour le bonheur des spéculateurs et le malheur des Porteños,
Patrimoine de l'Humanité.
Il n'y a pas que des veaux à Valparaiso !
Mais l'information la plus délirante du moment a trait à la politique.
Tandis que la Constitution (à 90 % made in Pinochet) inbterdit au président sortant de se représenter dans la foulée (ce qui interdit à la très populaire et très appréciée Michelñe Bachelet de briguer un nouveau mandat),
tandis que se présente donc, en remplacement de la Bachelet une ancien président,
et pour la droite un entrepeneur à la Berlusconi qui a, en d'autre temps,
outenu la candidature pro-pinochet de l'ancien ministre de l'économie de Pinochet
lors des premières élections présidentielles post-dictature,
doit se tenir l'élection des président du Sénat et de la Chambre basse.
Et voilà-t-il pas que, sous prétexte de solidifier une alliance bipartite entre les deux partis de droite (UDI et RN),
pour la candidature commune à la présidentielle (du berlusconien Sebastian Piñera, de chez RN),
le Chili est en passe d'avoir comme président du sénat,
un ancien sous-secrétaire du gouvernement Pinochet du parti UDI.
Alors, entre la frustration de n'avoir jamais pu juger Pinochet,
la persistance de la constitution et de l'organisation néolibérale économique mises en place par le dictateur,
les 60000 personnes venues sans honte se recueillir sur la dépuille de l'ancien dictateur,
l'existence de nombreux grands patrons qui doivent leurs richesses aux "cadeaux" de la dictature,
les petits groupuscules neo nazis qui font régulièrement parler d'eux,
les poètes qui meurent sans renier leur sympathie à l'idéologie national-socialiste et dont les funérailles terminent en "eil Hitler, heil Serrano, Viva Chile",
les dizaines d'exemplaires usagers de "Mein Kampf" en vente dans toutes les brocantes alentours,
la morve de la crâsse ignorance de certains qui persistent à dire que Pinochet a sauvé le Chili du communisme,
et une Droite qui se frotte les mains parce qu'elle pense que la crise économique mondiale va favoriser
l'élection de son candidat...
On se dit que 2009 va être une année bien courte pour rectifier la route
que le Chili est en train d'emprunter pour célébrer en 2010 son bicentenaire.
Heureusement, on apprend que le prix de l'eau va baisser dans tout le pays
et on a encore en bouche la douce saveur de la victoire
de ColoColo contre Palmeiras, dans la Copa Libertadores
(l'équivalent continental de la Champion's league),
le club de ColoColo qui eut l'honneur d'avoir Augusto PInochet comme président, un temps !
je vais jouer les présentateurs de TV...
Ici, Valparaiso...
Valparaiso, une ville parfaitement câblée !
Ce week-end, à l'instar de la France ridiculisée par la République Tchèque,
le Chili a fait pàle figure dès le premier tour de la Coupe DAvis, écrasé 5-0 par la Croatie.
L'absence de Fernando Gonzalez, numéro 5 à l'ATP ne saurait faire oublier que la forte communauté d'origine croate au Chili devait être ravie de cette confrontation et ecore plus de la victoire qui permettra peut-être d'oublier les longues années durant lesquelles les Croates étaient appelés Yougoslaves...
Depuis hier, le Prince Charles et son épouse Camila font une visite officielle au Chili
et devrait venir éviter de marcher dans une crotte de chien errant dans les rues de Valparaiso.
Valparaiso où nombreuses sont les maisons de style anglais arborant des bow-windows,
de l'époque où, dit-on, les Anglais ne souhaitant pas sd'installer avec les Chilien mal odorants,
ont commencé d'investir une autre colline devenue depuis,
pour le bonheur des spéculateurs et le malheur des Porteños,
Patrimoine de l'Humanité.
Il n'y a pas que des veaux à Valparaiso !
Mais l'information la plus délirante du moment a trait à la politique.
Tandis que la Constitution (à 90 % made in Pinochet) inbterdit au président sortant de se représenter dans la foulée (ce qui interdit à la très populaire et très appréciée Michelñe Bachelet de briguer un nouveau mandat),
tandis que se présente donc, en remplacement de la Bachelet une ancien président,
et pour la droite un entrepeneur à la Berlusconi qui a, en d'autre temps,
outenu la candidature pro-pinochet de l'ancien ministre de l'économie de Pinochet
lors des premières élections présidentielles post-dictature,
doit se tenir l'élection des président du Sénat et de la Chambre basse.
Et voilà-t-il pas que, sous prétexte de solidifier une alliance bipartite entre les deux partis de droite (UDI et RN),
pour la candidature commune à la présidentielle (du berlusconien Sebastian Piñera, de chez RN),
le Chili est en passe d'avoir comme président du sénat,
un ancien sous-secrétaire du gouvernement Pinochet du parti UDI.
Alors, entre la frustration de n'avoir jamais pu juger Pinochet,
la persistance de la constitution et de l'organisation néolibérale économique mises en place par le dictateur,
les 60000 personnes venues sans honte se recueillir sur la dépuille de l'ancien dictateur,
l'existence de nombreux grands patrons qui doivent leurs richesses aux "cadeaux" de la dictature,
les petits groupuscules neo nazis qui font régulièrement parler d'eux,
les poètes qui meurent sans renier leur sympathie à l'idéologie national-socialiste et dont les funérailles terminent en "eil Hitler, heil Serrano, Viva Chile",
les dizaines d'exemplaires usagers de "Mein Kampf" en vente dans toutes les brocantes alentours,
la morve de la crâsse ignorance de certains qui persistent à dire que Pinochet a sauvé le Chili du communisme,
et une Droite qui se frotte les mains parce qu'elle pense que la crise économique mondiale va favoriser
l'élection de son candidat...
On se dit que 2009 va être une année bien courte pour rectifier la route
que le Chili est en train d'emprunter pour célébrer en 2010 son bicentenaire.
Heureusement, on apprend que le prix de l'eau va baisser dans tout le pays
et on a encore en bouche la douce saveur de la victoire
de ColoColo contre Palmeiras, dans la Copa Libertadores
(l'équivalent continental de la Champion's league),
le club de ColoColo qui eut l'honneur d'avoir Augusto PInochet comme président, un temps !
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