J'en bave !

Je ne sais pas en France, mais ici, l'insdustrie cosmétique exploite et sur-exploite les qualités de la bave d'escargot.
Il est certqain que tout Francais qui se respecte, au mot escargot, salive (l'Homme salive tandis que l'escargot bave). Je me souviens d'une petit troquet toulousain, à la période de ma vie estudiantine, qui servait une cargolade à tomber par terre.
Du reste, je ne peux pas oublier non plus l'enseigne magnifiquement dorée du restaurant de Paris où, finalement, en 10 ans, je n'aurais pas mis les pieds.
Mais le Chili n'est pas en reste et la production d'escargot à manger est, je crois, très importante.
Sans doute que le climat y est pour quelque chose, parce qu'ici, quand il pleut, il pleut.
Mais, d'escargot ici, il utilise abondament la bave pour faire des crêmes, des pâtes, des onguant aux vertues prometteuses, du genre qui guérit et soigne de tout, même du ridicule.
Et chaque foire ou marché aux machins-trucs, a toujours son stand de la magie de la bave d'escargot.
Mais pourquoi je vous parle d'escargot ?
Non, je ne racle pas les fonds de tiroirs.
Non, je ne suis pas contaminé par la torpeur francaise de la saison estivale, je vous rappelle qu'ici au Chili, c'est l'hiver.
C'est juste que justement, ca sent les vacances européennes jusqu'ici.
Parce que les touriste européens, reviennent enfin et se termine la période de vaches maigres. Une bonne part de Valparaiso a besoin du tourisme pour survivre et subsister, et le tourisme chilien des find de week-end, n'est hélas pas suffisant, surtout quand on est en pleine saison de ski et qu'une bonne partie des Santiaguinos friqués s'en va dévaler les pistes qui qui surplombent quasiment Santiago.
En mai, juin voire juillet, le Porteño mange de la soupe froide sans schruuurrrrp,
met encore plus de sucre dans son thé en sachet sur-utilisé,
grelotte pour ne pas avoir à payer de chauffage,
et se renferme comme en hibernation.
A l'instar des escargots qui disparaissent du jardin...
Et c'est au rythme de l'escargot que ce Blog se poursuit donc,
parce que je suis contaminé par le rythme porteño,
parce que la torpeur estivale francaise
a fait s'éfondrer mes statistiques de fréquentation.
Parce que je me traîne pour répondre aux (désormais trpès rares) commentaires.
Mais ne croyez pas que je n'ai rien à dire...
Non non non
Attendez donc que je sorte de ma coquille...

Comments

[Pierre]

Bertrand, reviens !!!Il sont fous ici. Ils détricotent toutes lois sociales sans mot dire et pendant ce temps, le prix du gas oil anesthésie toute résistance.Le pôle nord se noie, la gauche perd le nord....En août, les jeux olympiques vont masquer tout cela quelques jours et ensuite, on ne sais pas.En lisant la presse, il semblerai que tout aille bien.

[GLH]

Salut Bertrand,Avec retard, bienvenue dans le club de ceux pour qui la quarantaine est en point de mire...Ma lettre est restée au point mort et pourtant j'ai beaucoup à écrire !! A défaut, j'alimente ce blog pour qu'il ne parte pas en hibernation prolongée. Y'a des ours au Chili ??