Quelle peur fait le plus peur ?
Rien ne vaut une année de fin du monde comme 2012
pour remettre les pendules de la peur à l'heure.
[cet article n'a rien à voir avec les interminables débats stériles des pour ou contre les changements d'heure]
La peur, cette bestiole insaisissable, indomptable que nombre de maître chanteurs ont laisser s'éechapper
et qui pleurent aujourd'hui leur propre malheur.
La peur de la nuit, la peur du lendemain ou la peur de l'autre.
La peur d'une éventuelle fin du monde qui fait le bonheur des éditeurs et des gourous.
Les peurs animales ou ancestrales ont été remplacées, au cours des siècles,
par des peurs culturelles, religieuses, discriminatoires, racistes, etc.
La peur du mammouth a fait place à la peur de la femme grâce à l'église catholique.
La peur du visiteur du soir a fait placve à la peur du juif, grâce aux...
La peur du sorcier a fait place à la peur de l'imam grâce à ...
Les famines, les pestes, les guerres ou la simple peur de perdre ce que l'on possède
sont autant de prétextes à alimenter les haines, la violence et d'autres peurs toujours plus féroces et voraces en d'autres haines, violences, guerres et destructions.
Certines églises, certains tristes sires, certaines idéologies ont, au cours des mêmes siècles, su parfaitement jongler avec les peurs pour assoir leur pouvoir, leurs méthodes, leurs idéoolgies malsaines, en aliemtant les peurs pour cacher leurs propres ignorances sous des tonnes de mensonges et de propagandes.
Il m'a été donné, dces derniers jours de confronter deux peurs diamétralement opposées.
D'abord, à la lecture sur Internet des odieuses nouvelles des tueries de Montauban et Toulouse. Une peur qui se construit par la lecture, avec la distance dans le temps et dans l'espace. Une peur qui s'insinue à travers la forme ambiguë et hypocrite de la part de nombreux média ou journalistes ou responsables poiltiques de présenter ou de nous représenter les événements, mais aussi une peur naturelle face à la violence incrôlée d'être humain, instinctive et encore animale, sous une crainte persistante des dérapages politiques idéologiques, en pleine campagne présidentielle. Finalement je sentis une peur que le pays dérape dans des idéologies nauséabondes et madsaines, dangereuses et d'un autre siècle.
Et puis, en pleine nuit, vers les 4H30, un réveil en sursaut à cause d'un temblor, une secousse sismique forte et longue. On bondit hors du lit, on se dirige instinctivement vers une porte pour s'abriter, encore plus qu' à moitié endormi.
Une vraie peur, sans doute celle de mourir. On remercie les réflexes.
Et, les jours suivants, on se souvient,
et toutes les autres peurs se sont plus que des conneries humaines.
Quelle peur fait le plus peur ?