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Invitation au voyage

Jeu des 7 erreurs

26 Octobre 2011 , Rédigé par Bertrand Publié dans #Chili con carnet

 A vous de jouer !

100 1000

 

100 1048

 

Question subsidiaire : quel slogan affiche l'affiche ?

 

Réponse sur les 7 erreurs de l'Education au Chili :

-1- L'éducation est en grande partie aux mains du secteur privé et marchand 

-2- l'éducation au Chili est trop chère pour la grande majorité des Chiliens obligés de s'endetter, ou pire, d'endetter leurs enfants pour financer leur propre éducation

-3- l'éducation, bien que coûteuse, est de mauvaise qualité, à cause de la mauvaise formation et du mauvais mode de recrutement des professeurs, des mauvaises qualités des livres, des mauvaises conditions de travails et des mauvais objectifs fixés (forme des travaileurs avant d'enseigner l'essentiel). Tous les classements internationaux le prouvent.

-4- L'éducation au Chili est discriminatoire et "classissiste"

-5- L'éducation favorise le bizness des investisseurs avant la qualité des études

-6- L'éducation ne fonctionne pas comme un ascenseur social, les bourses ne sont pas en premier lieu à critères sociaux, et dans un même temps 56% des Chiliens reconnaisent qu'ils occupent leur travail par piston.

-7- l'éducation n'est hélas, malgré 5 mois de mouvements contestataire, pas une priorité des politiques publiques.

 

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F
<br /> <br />   Bonjour Bertrand,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />    Je suis d'accord avec Jean-Pierre, les étudiants réclament une éducation publique, gratuite et de qualité, quoi de plus normal, mais comment fait-on? Rendre les universités publique<br /> gratuites ne résoudra pas le pb, car les jeunes chiliens des milieux populaires seront bloqués à l'entrée à la fac par la PSU. Ils se tourneraient comme c'est le cas aujourd'hui vers les<br /> universités privées.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />    Supprimer la PSU n'est pas non plus la solution. La seule solution c'est un investissement massif de la part de l'etat pour construire de gigantesques campus pour accueillir en masse<br /> les étudiants qui aujourd'hui étudient dans le privé. Une fois ceci fait on peut rendre l'éducation gratuite, ou du moins baisser fortement les frais de scolarité. Mettre la gratuité des univ<br /> publiques avant d'avoir investi serait une énorme erreur, les étudiants les plus riches auraient la quasi totalité des coupons pour intégrer les universités publiques et étudieraient gratuitement<br /> pendant que les étudiants pauvres paieraient très cher une éducation privée à la qualité douteuse. C'est d'ailleurs ce qui se passe dans la plupart des pays sud-américains, et ce n'est pas une<br /> solution.<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> @foromer<br /> Le monde est divisé en deux, ceux qui décrivent les problèmes à résoudre et ceux qui ont des réponses à ces problèmes. Le Chili d'aujourd'hui, enfin, possède<br /> suffisemment de gens de la première catégorie, hélas, ceux de la seconde catégorie sont encore peu nombreux et surtout, n'ont ni le pouvoir politique ni l'appui intellectuel pour afficher et<br /> défendre leurs idées.<br /> Chaque proposition ou solution, selon son idéologie et son optimisme, peut être vue comme positive ou négative, c'est aussi l'histoire du verre à moitié vide<br /> (ou plein ?).<br /> Si l'Etat se remet à distribuer aux universités estatales ce qui leur correspond (et non pas les 7 % actuels de leur fonctionnement), ce serait déjà un grand<br /> pas.<br /> Si l'Etat reprend sous son giron les colegios municipales en en assurant également 100% du fonctionnement, ce sera également un grand<br /> pas.<br /> Si l'état remet sur pied, comme cela existat avant, la formation du corps enseignant au niveau national avec davantage d'exigence et davanatge de temps dans<br /> la filière pèdagogique pour la matières que pour la théorie pédagogique, ce serait aussi une belle avance.<br /> Ces trois première décisions sont simple à mettre en place.<br /> On peut mêm en ajouter une quatrième encore plus simple : mettre le critère social en premier pour l'obtention des bourses afin de cesser de financer les<br /> études des enfants de riches qui sortent des meileurs collèges privés avec les meilleurs notes en PSU...<br /> Sinon ?<br /> De plus en plus de Chiliens partent étudier en Argentine et au Brésil... qui le dit ?<br /> De plus en plus de Chiliens ne finissent pas leurs études faute d'argent... qui le dit ?<br /> De plus en plus de Chiliens ont leur poste de travail par piston... qui le dit ?<br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> <br /> @Bertrand: oui, "bêtise" est probalement inadéquat. Cependant il me semble que les thèmes principaux qu'ils affichent "sin fin de lucro" et "gratuidad" ne sont pas les bons. C'est porteur mais<br /> ssans issue.<br /> Le système entier doit changer mais ce n'est pas en refinançant de-ci de)là que ça va changer. Déja, les universités privées demande une égalité de traitement avec les u. d'état. Un piège.<br /> L'état est piégé et n'est pas près de s'en sortir. Le Chili n'est pas près de se sortir de ce chantage.<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> @JP<br /> "Bêtise" c'est un peu comme rabaisser la jeunesse à l'ingenuité de leur âge.<br /> Et, en effet, le noeud du problème est que les étudiants demande de changer de système de financement de l'ensemble du système éducationnel quand le<br /> gouvernement n'est disposé qu'à modifier les chiffres sans rien changer.<br /> Le problème est d'abord et avant tout idéologique, reconstruire un service public après 30 ans de privatisation... ambitieux mais bienvenue.<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> Le visage de cette petite fille est bouleversant pour moi ;;; hola , bz ,,<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> @francesca<br /> A moins que ce ne fut un simple caprice ?<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> <br /> Pour ceux qui ignoreraient l'histoire du Chili, il faut bien préciser que l'état de l'éducation actuel n'est pas le fait d'un parti ou d'une classe politique mais bien de TOUS les politiques qui<br /> se sont succédés au pouvoir depuis 1973 dont 20 ans de Concertation, dite "de gauche". L'Etat Chilien a non seulement totalement abandonné l'éducation au privé mais de plus il l'a financé !<br /> L'état Chilien est dans un piège qu'il s'est construit lui-même: à défaut de payer des institutions privées, qui, à juste titre, font des bénéfices (el lucro) et gèrent les subventions d'état<br /> sans aucun contrôle, les enfants Chiliens ne pourront plus aller à l'école faute d'établissements et de professeurs publics.<br /> Tant que l'état Chilien ne financera pas et ne créera pas SES propres établissement, il sera à la merci du privé.<br /> Qu'une entreprise privée, fusse-t-elle d'éducation, fasse du bénéfice: c'est normal.<br /> Le " sin fin de lucro" est une pure bêtise. Le problème vient du fait que ces entreprises font des bénéfices avec l'argent de l'Etat, piégé qu'il est.<br /> "Gratuidad": en l'état actuel des choses, cela veut dire que l'état DOIT payer des subventions, des bourses et refinancer des prêts pour permettre aux étudiants d'aller dans les établissements<br /> privés, faute d'établissements publics.<br /> La gratuité vue comme ça est aussi une bêtise.<br /> Je ne comprends pas bien les revendications étudiantes.<br /> La seule chose lucide, claire et réaliste que j'ai entendue et lue sont les propos du recteur Perez de l'U. du Chili. <br /> Le reste est limite démagogique et sans issue, quelque soit les politiques en place dont on note, accessoirement, que quelque soit leur bord, tous ont plus ou moins des intérêts dans les<br /> universités et instituts privés qu'ils font grassement financer par la finance publique. <br /> Le Chili, toujours en avance sur son temps, en est, pour l'éducation, vers où se dirige lentement mais sûrement la France. <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
B
<br /> <br /> @JP<br /> Merci pour ces précisions.<br /> Je suis d'accord avec presque tout, mais je n'aime pas le mot "bêtise" employé deux fois, et du coup, je suis moins d'accord. D'autant qu les revendications<br /> des etudiants sont simples : ils veulent que le système change pour cesser d'être injuste, trop cher et pervers.<br /> Ce qu'aucun politique n'accepte ou ne comprend.<br /> <br /> <br /> <br />