Echos de Mendoza
Je ne m’étais plus retrouvé seul dans une ville inconnue depuis bien longtemps.
C’était probablement à Cartagena en Colombie, à l’occasion d’une escale du Cap Blanco, escale magnifique avant d’aller passer le canal de Panama.
C’est donc à Mendoza que j’ai de nouveau éprouvé ce sentiment vierge et agréable de liberté du voyage en terra incognita.
Etre ailleurs, et, sans trop de repères, prendre le temps de sentir l’esprit de la ville que l’on découvre, le rythme de sa respiration, la couleur de son âme, comme l’on ferait avec une femme. Se promener en elle mais prendre le temps, la laisser vous accueillir, vous recevoir, s’ouvrir à vous.
Sur le coup, Mendoza vous envoûte, avec ses femmes belles comme à Paris, ses rues animées, ses cafés et restaurants aux ambiances latines cossues jusque sur les terrasses…
Ville agréable particulièrement arborée en son centre, aux rues désespérément perpendiculaires, aux bâtiments bas, elle a su rester à taille humaine.
Sa sympathie, sa bonhomie et sa gentillesse ne se trouvent pas dans son architecture ou dans ses carrefours, mais tout simplement dans sa population.
Les Argentins , toujours bien habillés, traînant aux terrasses de bons restaurants, dans les nombreuses librairies ou attendant sur un banc en feuilletant un journal, sont de commerce aisé, agréable et engageant, un peu comme des Italiens qui vivraient depuis longtemps en Espagne.
Les cafés, les terrasses ensoleillées, l’excellente nourriture des restaurants où l’on vous sert du bon vin quel que soit le prix, la culture et l’histoire qui affleurent dans les rues, l’architecture, le nom des rues, tout cela concourt à enjoliver le tableau de la capitale du vin argentine dont les rangs de vignes sont au premier plan des cartes postales de la Cordillères des Andes.
C’est un peu comme un arrondissement de Paris avec le sourire en plus sur le visage des femmes et les montagnes tout près.
C’est un peu Madrid avec un soupçon de classe en plus.
C’est l’Italie un peu moins exubérante.
Alors, j’y ai déambulé avec plaisir, certes, appréciant les boutiques, le sourire des femmes, la gaîté générale sous un soleil agréablement chaleureux en cette fin d’automne aux pieds des Andes.
J’ai aussi pris plaisir à manger dans divers restaurants, comme un plaisir égoïste, me rendant compte (comme chaque fois que je quitte les terres chiliennes) que manger bon et bien reste primordial pour un Français comme moi. Tellement que, j’ai pris plaisir à manger seul à Mendoza, en onaniste gastronomique.
Mais, finalement, tout cela fait que Mendoza m’a un petit peu déçu, me plaisant sans me surprendre. J’ai eu l’impression, comme souvent quand je vais en Argentine, de ne plus être vraiment en Amérique latine.
J’ai eu l’étrange sensation d’être revenu en Europe sans avoir fait de grand voyage. Alors j'ai repris un peu de vin...
C’était probablement à Cartagena en Colombie, à l’occasion d’une escale du Cap Blanco, escale magnifique avant d’aller passer le canal de Panama.
C’est donc à Mendoza que j’ai de nouveau éprouvé ce sentiment vierge et agréable de liberté du voyage en terra incognita.
Etre ailleurs, et, sans trop de repères, prendre le temps de sentir l’esprit de la ville que l’on découvre, le rythme de sa respiration, la couleur de son âme, comme l’on ferait avec une femme. Se promener en elle mais prendre le temps, la laisser vous accueillir, vous recevoir, s’ouvrir à vous.
Sur le coup, Mendoza vous envoûte, avec ses femmes belles comme à Paris, ses rues animées, ses cafés et restaurants aux ambiances latines cossues jusque sur les terrasses…
Ville agréable particulièrement arborée en son centre, aux rues désespérément perpendiculaires, aux bâtiments bas, elle a su rester à taille humaine.
Sa sympathie, sa bonhomie et sa gentillesse ne se trouvent pas dans son architecture ou dans ses carrefours, mais tout simplement dans sa population.
Les Argentins , toujours bien habillés, traînant aux terrasses de bons restaurants, dans les nombreuses librairies ou attendant sur un banc en feuilletant un journal, sont de commerce aisé, agréable et engageant, un peu comme des Italiens qui vivraient depuis longtemps en Espagne.
Les cafés, les terrasses ensoleillées, l’excellente nourriture des restaurants où l’on vous sert du bon vin quel que soit le prix, la culture et l’histoire qui affleurent dans les rues, l’architecture, le nom des rues, tout cela concourt à enjoliver le tableau de la capitale du vin argentine dont les rangs de vignes sont au premier plan des cartes postales de la Cordillères des Andes.
C’est un peu comme un arrondissement de Paris avec le sourire en plus sur le visage des femmes et les montagnes tout près.
C’est un peu Madrid avec un soupçon de classe en plus.
C’est l’Italie un peu moins exubérante.
Alors, j’y ai déambulé avec plaisir, certes, appréciant les boutiques, le sourire des femmes, la gaîté générale sous un soleil agréablement chaleureux en cette fin d’automne aux pieds des Andes.
J’ai aussi pris plaisir à manger dans divers restaurants, comme un plaisir égoïste, me rendant compte (comme chaque fois que je quitte les terres chiliennes) que manger bon et bien reste primordial pour un Français comme moi. Tellement que, j’ai pris plaisir à manger seul à Mendoza, en onaniste gastronomique.
Mais, finalement, tout cela fait que Mendoza m’a un petit peu déçu, me plaisant sans me surprendre. J’ai eu l’impression, comme souvent quand je vais en Argentine, de ne plus être vraiment en Amérique latine.
J’ai eu l’étrange sensation d’être revenu en Europe sans avoir fait de grand voyage. Alors j'ai repris un peu de vin...
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