Delenda est Cartago !
Je ne suis pas Cicéron.
Et si ce dernier avait traversé les siècles puis, comme moi, traversé
l’Océan Atlantique pour entrer dans Cartagena de los Indios,
il n’aurait pas continuer de répéter partout sa célèbre phrase
(oui, bon, je sais, Carthage, Carthagène… c’est pas un peu tiré par les cheveux ?... si, mais des cheveux, Cicéron n’en avait pas beaucoup sur le crâne…)
Bref, Carthagène en Colombie est une ville magnifique, du moins le vieux centre historique restauré et préservé depuis sa construction par les (riches) colons espagnols venus piller sans sourciller les richesses du continent sans se soucier du prix à payer.
Sans doute la plus belle escale de ma traversée en cargo.
Clic ?
On dit la Colombie violente, dangereuse, minée par la corruption, l’argent de la drogue, l’ingérence étasunienne et la crise économique. C’est sans doute vrai, mais quand on se promène dans le vieux centre historique, on ne s’en rend bien sûr pas compte. Il faut dire que le nombre de vigiles, de flics et de militaires dans cette zone est assez impressionnant, et cela n’empêche pas certains Colombiens de proposer du change directement dans la rue, exhibant d’énormes liasses de billets dont on dit qu’elles sont truffées de fausses coupures. A bon entendeur...
J’ai quand même rencontré des voyageurs qui ont traversé la Colombie sans l’once d’un problème, en bon routard et avec la tente…
Alors, même si ce sont les colons qui ont construit Cartagena de los Indios, même s’ils ont importé les savoir-faire de l’Europe et exploité les Indiens, les esclaves et les putes, ce serait dommage de détruire tout ça…
Enfin, si on écoute les Chiliens, eux disent qu’ils ont détruit Cartagena…
Que ce n’est plus ce que c’était… Qu’avant c’était une belle destination chic et classe, avec une belle plage sur laquelle se penchaient de superbes bâtisses que des gens aisés se faisaient construire pour en profiter quelques semaines par an, retournant vivre à la capitale le reste du temps.
Mais qu’est-ce qu’ils en savent de Cartagena les Chiliens qui sont plus ou moins à 5000 kilomètres de Cartagena de los Indios ?
Hé bien parce qu’il y a aussi une Cartagena au Chili pardi !
Oui, bon d’accord, c’est facile de perdre le lecteur qui ne connaît rien de la géographie et des noms du continent américain, mea culpa.
Mais bon, il y a un moi, j’ai fait aussi une escale (en bus cette fois) à Cartagena, ici, au Chili, sur la côte un peu au sud de Valparaiso.
Et c’est vrai qu’il y a encore les trace de cette période dorée où Cartagena était une station balnéaire chic, un petit Biarritz chilien.
De vielles maisons décrépies aux architectures ambitieuses et cossues.
Clic ?
Mais aujourd’hui c’est une plage très populaire où les gens arrivent en masse pour planter la tente et vivre directement sur la plage comme ils seraient en camping, l’hygiène en moins. A bon entendeur...
Donc, les Chiliens ont détruit Cartagena… ?
Ou bien faut-il regretter le temps où seuls les riches avaient la possibilité d’aller passer du temps à la plage ?
Mais Cicéron allait-il à la plage ?
Pourquoi aller à la plage...
Et si ce dernier avait traversé les siècles puis, comme moi, traversé
l’Océan Atlantique pour entrer dans Cartagena de los Indios,
il n’aurait pas continuer de répéter partout sa célèbre phrase
(oui, bon, je sais, Carthage, Carthagène… c’est pas un peu tiré par les cheveux ?... si, mais des cheveux, Cicéron n’en avait pas beaucoup sur le crâne…)
Bref, Carthagène en Colombie est une ville magnifique, du moins le vieux centre historique restauré et préservé depuis sa construction par les (riches) colons espagnols venus piller sans sourciller les richesses du continent sans se soucier du prix à payer.
Sans doute la plus belle escale de ma traversée en cargo.
Clic ?
On dit la Colombie violente, dangereuse, minée par la corruption, l’argent de la drogue, l’ingérence étasunienne et la crise économique. C’est sans doute vrai, mais quand on se promène dans le vieux centre historique, on ne s’en rend bien sûr pas compte. Il faut dire que le nombre de vigiles, de flics et de militaires dans cette zone est assez impressionnant, et cela n’empêche pas certains Colombiens de proposer du change directement dans la rue, exhibant d’énormes liasses de billets dont on dit qu’elles sont truffées de fausses coupures. A bon entendeur...
J’ai quand même rencontré des voyageurs qui ont traversé la Colombie sans l’once d’un problème, en bon routard et avec la tente…
Alors, même si ce sont les colons qui ont construit Cartagena de los Indios, même s’ils ont importé les savoir-faire de l’Europe et exploité les Indiens, les esclaves et les putes, ce serait dommage de détruire tout ça…
Enfin, si on écoute les Chiliens, eux disent qu’ils ont détruit Cartagena…
Que ce n’est plus ce que c’était… Qu’avant c’était une belle destination chic et classe, avec une belle plage sur laquelle se penchaient de superbes bâtisses que des gens aisés se faisaient construire pour en profiter quelques semaines par an, retournant vivre à la capitale le reste du temps.
Mais qu’est-ce qu’ils en savent de Cartagena les Chiliens qui sont plus ou moins à 5000 kilomètres de Cartagena de los Indios ?
Hé bien parce qu’il y a aussi une Cartagena au Chili pardi !
Oui, bon d’accord, c’est facile de perdre le lecteur qui ne connaît rien de la géographie et des noms du continent américain, mea culpa.
Mais bon, il y a un moi, j’ai fait aussi une escale (en bus cette fois) à Cartagena, ici, au Chili, sur la côte un peu au sud de Valparaiso.
Et c’est vrai qu’il y a encore les trace de cette période dorée où Cartagena était une station balnéaire chic, un petit Biarritz chilien.
De vielles maisons décrépies aux architectures ambitieuses et cossues.
Clic ?
Mais aujourd’hui c’est une plage très populaire où les gens arrivent en masse pour planter la tente et vivre directement sur la plage comme ils seraient en camping, l’hygiène en moins. A bon entendeur...
Donc, les Chiliens ont détruit Cartagena… ?
Ou bien faut-il regretter le temps où seuls les riches avaient la possibilité d’aller passer du temps à la plage ?
Mais Cicéron allait-il à la plage ?
Pourquoi aller à la plage...
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