Un drôle d'époque ou l'avant Maztrix

16 Septembre 2020 , Rédigé par Bertrand

Décidément, on vit en ce moment une drôle d'époque. Et quand j'utilise le mot "drôle", je ne veux pas dire amusant ni divertissant, sinon étrange et inattendue, voire surréaliste.

Et nous acceptons passifs les décisions les plus folles ou antidémocratiques de nos dirigeants dépassés par l'inattendu d'une crise sanitaire que leur culture du "risque zéro" et de la rentabilité économique -un oeil rivé sur les cours de la bourse, l'autre sur les sondage d'opinion-, empêche de mesurer et de vaincre, trop happés par la réussite à court terme, en méprisant les pauvres, les (trop) vieux et les exclus.

Et la vie continue, malgré les masques, les morts (oubliés ou cachés), merde quoi, on a pas que ca a foutre non plus !

Tiens et si on pensait un peu aux oubliés, aux artistes, à ceux qui nous font penser et voir autrement le monde...

Ah oui, mais faudra faire la queue aussi ! Ben tiens !

Faire la queue pour l'inauguration d'une exposition de peintures à Paris ? Oui !

On nous rabâche que tout change, que tout doit changer, que tout devrait changer, qu'il faudrait tout changer, que le changement est inévitable, indispensable, souhaitable, etc. Et rien ne bouge.

Les gens mettent des masquent, les politiques mettent des masques, on achète des masques, on vend des masques.

On ferme les terrasses, on rouvrent les terrasses, on ferme les restaurants, on rouvrent les restaurants.

On ferme les frontières et les avions volent vers les pays à zones rouges..

On ferment les salles de concerts, les artistes meurent de faim et on vend des avions de guère à la Grèce.

Les incendies ont ravagé l'Australie, ils ravagent maintenant la Californie.

Trump, Johnson, Bolsonaro, Pinera, Kim Yon Un et Maduro sont toujours au pouvoir, chacun avec son masque, qu'importe ce qu'en pense leur population.